Sur l’Île de Cap-Breton, dans les 1790s, un colonisateur écossais aurait construit une taigh dubh (« maison noire » en gaélique). Construit de pierre avec un toit de motte, elle aurait ressemblé à celles où ont vécu les gaels de l’Écosse.
La maison n’a qu’une chambre. L’intéreur est souvent divisé en deux par une balustrade. À une côte, les animaux; à l’autre, la famille. Donc on trouve souvent deux portes, aussi: l’une pour les animaux, l’autre pour les humains.
Une taigh dubh n’avait pas une cheminée; la fumée du feu de cuisson serait levée et se ‘échapperair par un trou dans le toit.
Au Musée Highland Village (An Clachan Gàidhealach; site en anglais) à Iona, Nouvelle-Écosse, vous pouvez voir une reconstruction d’une maison noire, ainsi que de nombreux autres bâtiments de différentes époques dans l’histoire du Cap-Breton:

J’ai pensé à la taigh dubh quand j’ai visité Annapolis Royal, Nouvelle-Écosse, où se trouve le Jardin historique. Dans ce jardin il y a une reconstruction d’une maison acadienne, à deux pas des marais et des aboiteaux comme les acadiens ont construit avant 1755.
(La photo ci-dessus a été prise par Robber Esq.)
Cette maison, contruit comme celles des 1640s, me semblait bien plus confortable que la maison noire de Cap-Breton. Avec beaucoup d’espace, un plancher de bois (et pas de terre), une cheminée et un four, les acadiens y auraient restés à leur aise.
